Non à la casse de la convention collective de la métallurgie

Depuis la fin de l'année 2016 et jusque la fin de cette année, les syndicats représentatifs et l'UIMM (la branche métallurgie du MEDEF) négocient la réforme de les conventions collectives des métallos datant de 1970.

On parle des convention collectives car il en existe plusieurs. Pour les ouvriers et les ETAM, il en existe une par département sauf en ile-de-France où l'ensemble des départements sauf le 77 sont rassemblés dans la même convention. Pour les ingénieurs et cadres, il en existe une seule, nationale.

Lors des premières séances de négociations, les représentant du syndicat patronal ont exprimé leur volonté de mettre fin à la "prime de panier", à la prime d'ancienneté et surtout de rémunérer les salariés selon le poste occupé et plus selon les diplômes et compétences acquis.

Pour faire simple (!)

Aujourd'hui lors de votre carrière dans une entreprise votre salaire ne peut que augmenter. Si vous obtenez un certain niveau de rémunération votre employeur ne peut pas le diminuer même si il vous confie une mission moins élevée que précédemment.

Demain, selon la mission que vous occupez votre rémunération pourra évoluer en positif ou en négatif. A chaque moment vous devrez faire pression, renégocier votre poste et votre rémunération. Un moyen pour les employeurs, de disposer d'une main d'oeuvre qualifiée payer au rabais.

Lire le tract de la fédération de la métallurgie expliquant ceci

La proposition de la CGT est de garantir à chaque salarié une évolution minimum permettant le doublement de la rémunération au cours de la carrière. bien évidement si les compétences d'un salarié le permet cette progression peut-être plus importante.

Vous souhaitez avoir plus d'explication mais en vidéo: Visionnez ce film

Les jeunes de la métallurgie ont réalisé un clip humoristique: Visionner ce clip

 

La fédération de la métallurgie à lancé une pétition nationale

Pour
  • Des droits et garanties de haut niveau, identiques pour tous les salariés de la branche
  • Une grille unique des classifications et des salaires permettant un réel déroulé de carrière tout au long de la vie professionnelle avec un départ de grille à 1800 €
  • Reconnaissance des diplômes de l’éducation nationale
  • Le calcul de la prime d’ancienneté sur le salaire de base et 1 % par année d’ancienneté
  • La transférabilité des droits attachés au salarié d’une entreprise à l’autre
  • Une négociation chaque année des salaires minima

Contre

  • L’application de la loi Travail dans la branche
  • La non reconnaissance des diplômes dans les futures grilles de classifications
  • Le paiement en fonction du seul poste occupé
  • La suppression de la prime d’ancienneté
  • La négociation des salaires tous les 3 ans
  • La course au moins disant social entre les entreprises de la métallurgie

Signez la pétition en ligne

ou télécharger le document pour faire signer autour de vous